Comment fonctionnent les masques de protection respiratoire ? 

Comment fonctionnent les masques de protection respiratoire ? Comment sont conçus les masques filtrants ?

La visière, le masque chirurgical, les masques de protection maison ou le masque jetable FFP2, ces termes font désormais partie de notre quotidien. Mais connaissons-nous le mécanisme de filtration de ces produits qui nous accompagnent au quotidien ? 

Comment fonctionnent les masques de protection respiratoire ? Comment choisir son type de masque ? 

Régulièrement, nous rejetons des aérosols dans l’air que nous expirons. Ils contiennent des particules fines sous la forme de gouttelettes ou particules allant de 0,3 micromètre à 5 micromètre. Elles ont tendance à s’évaporer assez vite et libèrent dans l’air ambiant des organismes contaminants comme des virus (grippe, Covid19) ou des bactéries.

Les plus fines particules restent en suspension dans l’air, et se déplacent à chaque passage d’air. 

C’est pour protéger les voies respiratoires de ces composés organiques, de la circulation de poussières et aérosols nocifs dans l’air que le masque de protection intervient.

Généralement conseillé sur les environnements professionnels à risques comme dans le travail de la métallurgie, du verre, dans les productions pharmaceutiques ou l’activité agricole (produits chimiques, produits phytosanitaires), le masque de protection respiratoire protège désormais les particuliers au quotidien suite à la pandémie covid19.

Parmi les appareils de protection respiratoire, on peut se fier aux masques FFP certifiés par la norme européenne EN 149. Ils se distinguent en trois classes de masques selon leur niveau de protection : 

  • Le masque anti poussière FFP1, à usage unique, permet de se protéger contre les particules qui peuvent être irritantes pour l’organisme, il n’est utilisé que lors de contact avec des matières les moins toxiques. 
  • Le masque de protection des voies respiratoires FFP2 est plus efficace contre les organismes bactériens et les virus (grippe, covid), ainsi que pour se protéger contre les liquides, les fumées et aérosols toxiques. 
  • Enfin, le masque FFP3 remplit toutes les missions précédentes et ajoute à ses fonctions la protection contre les substances cancérigènes. 

Comment fonctionnent les masques de protection respiratoire ? 4 couches de filtres à particules qui vous protègent contre les polluants

Pour comprendre la constitution d’un masque, l’exemple du masque de protection FFP2 est parlant : il se compose de plusieurs couches d’une matière appelée polypropylène non tissé.

La première épaisseur est la couche externe du masque respiratoire, elle permet d’apporter un système de fixation grâce à sa barrette réglable. Lui succèdent ensuite une couche filtrante et une couche interne.

Leur maillage extrêmement fin bloque les particules nocives et produit une filtration mécanique. Pour compléter la protection de ce masque filtrant, il est équipé d’une charge électrostatique, ces charges retiennent efficacement les particules et les piègent par le phénomène de filtration électrostatique. 

Plus épais que le masque chirurgical, le masque FFP2 (ou 3) n’est pas le plus confortable pour respirer mais il s’avère très efficace pour vous protéger de la poussière. Même si certains FFP2 possèdent une soupape ou valve pour aider à rejeter le gaz expiré pour une expiration facilités, il ne sont pas conseillés en milieu médical. Il peut être d’usage selon la présence de particules toxiques dans votre environnement de travail.

En résumé, pour vous protéger des aérosols solides et liquides, l’équipement de protection composé de ces différentes couches assure une bonne étanchéité et un passage de l’air restreint.