La capitale égyptienne, une destination à ne pas rater en Egypte
L’incontournable capitale Egyptienne La construction informelle reste le principal moteur de la production de logements au Caire. Informel, informel de l’anglais, signifie ici en dehors des réglementations et prévisions officielles, ne précise pas le bricolage d’urgence, comme dans ghetto, gurbeville ou ghetto premier état, fait de matériaux instables ou récupérés, mais de construction dure, atteint immédiatement une bonne densité et convient à vastes domaines. Les Égyptiens utilisent des mots différents comme hamichi ou ghayr rasmi, tandis que Gopp, l’agence responsable de l’urbanisme, utilise le mot al mantiq al ghyer mukataa. Souvent utilisé de manière péjorative, il sous-entend que ces quartiers sont une « menace pour la ville ». Cependant, les zones informelles représentent environ 80 % de la production annuelle de logements, et il existe environ 1 200 zones informelles dans le pays, abritant 40 % de la population et 50 % de la zone bâtie de l’Égypte.
1- La sculpture de la ville
Le Grand Caire compte 172 districts couvrant une superficie de plus de 137 kilomètres carrés et abrite 12 millions de personnes, soit près des deux tiers de la population totale. De 1950 à 2000, l’espace occupé par les établissements informels a été multiplié par 20. Les vagues successives du Caire informel suivent les grandes étapes de la vie politique et économique égyptienne… Le Caire était à l’origine Fustat, un camp urbain établi par les conquérants arabes au milieu du VIIe siècle. Puis, au milieu du Xe siècle, la dynastie fatimide des chiites de Tunisie établit la Qahira. Finalement, les Mamelouks ont recouvert la ville de palais, de mosquées et de magnifiques édifices qui ne cessent de susciter l’admiration des voyageurs occidentaux et arabes qui parcourent le pays lors d’un circuit en Egypte. Sylvie Denoix, chercheuse au CNRS et ancienne membre de l’Institut français d’archéologie orientale, nous retrace les grandes étapes de cette aventure architecturale.
2- L’histoire du coeur de l’Egypte
« Le Caire : la métropole du monde, le jardin de l’univers, le lieu de rassemblement des nations, la fourmilière de l’humanité, le haut lieu de l’islam, le siège du pouvoir. Les palais sont innombrables ; les madrassas et les khanâqât fleurissent comme des étoiles éblouissantes, érudits Là, ils brillent. La ville s’étend jusqu’au bord du Nil – le fleuve du ciel, le vaisseau des eaux du ciel, dont les vagues étanchent leur soif et les enrichissent. Quand on marche dans les rues : il y a des foules de gens, le marché regorge de Marchandises de toutes sortes » C’est ainsi que le célèbre érudit maghrébin Ibn Khaldûn commence le récit de son séjour au Caire de 1382 à 1405. Bien d’autres souvenirs louables peuvent être cités : Voyageurs arabes et européens, ainsi que Les écrivains égyptiens ont célébré et exprimé leur étonnement devant la magnificence de la ville. On sait que les récits de voyage en Egypte deviendront un genre littéraire en occident.
La première ville dont Le Caire est originaire s’appelle Fustat. A l’origine, c’était le camp que les musulmans de la conquête arabe de l’Egypte établirent en 641 au pied de la forteresse byzantine Babylone Egypte et même al-Qasr al-Sham. Ils l’ont assiégée, l’ont prise, puis certains d’entre eux ont commencé à conquérir Alexandrie, puis la capitale. Les territoires occupés sont divisés en concessions, concessions collectives (khitat, pluriel khitat), pour les personnes organisées en tribus, ou individuelles (dâr, pluriel dur), pour ceux qui arrivent en famille. Fustat est né du premier métier. Les concessions s’organisent dès l’origine en deux noyaux urbains : le premier autour de la mosquée (‘Amr), du manoir du gouverneur, des bains publics et des forteresses, et le second autour du marché (Sûq Warden). Quant aux lots attribués collectivement aux tribus, ils sont encore à l’état de camp. Cependant lors d’un circuit en Egypte, n’oubliez pas ses merveilleuses histoires afin d’être bien renseigné et bien cultivé, avant toute sorte de visite.